目が眩むほど光る dimension おやすみ異世界

Je n’avais pas pris de photos depuis le 38ème étage de la tour de Yebisu Garden Place depuis très longtemps. En prenant les photographies ci-dessus, j’avais en tête celles prises il y a plus de 15 ans sous le titre Pattern Recognition. Les vitrages de la tour viennent refléter la ville comme des miroirs et m’avaient donné cette impression d’être un mécanisme de reconnaissance automatique de motifs. Un des points d’observation aménagés du haut de la tour donne une vue en direction de Roppongi, Akasaka et la Tour de Tokyo. Près des ascenseurs, les grandes baies vitrées en angle sont plus intéressantes, car elles permettent à certains endroits cet effet de miroir. Ce point de vue nous montre Shibuya puis Shinjuku au loin. Nous avons déjeuné dans cette tour pour un anniversaire. L’emplacement de notre table nous donnait une autre vue encore.

De gauche à droite: 嚩ᴴᴬᴷᵁ, cyber milk ちゃん, MANON, nyamura et devant KAMIYA, pour le singe GALFY4 produit par Masayoshi Iimori (マサヨシイイモリ).

J’aime faire des grands écarts musicaux en ce moment car ce qui va suivre est très différent de la musique que j’évoquais dans les deux derniers billets. Je reviens en fait très volontiers vers les atmosphères intenses et souvent maximalistes de l’hyper-pop japonaise. Une première excellente découverte est le single GALFY4 de KAMIYA avec plusieurs autres interprètes dont 嚩ᴴᴬᴷᵁ, MANON, nyamura et cyber milk ちゃん. Je suis arrivé sur ce morceau en faisant des recherches sur YouTube de collaborations musicales de 嚩ᴴᴬᴷᵁ avec d’autres artistes de ce même univers électronique et pop excentrique. Sur le morceau GALFY4, les cinq interprètes se relaient au chant en commençant et terminant par KAMIYA qui est l’artiste menant le morceau dans son ensemble. Elle est suivie de cyber milk ちゃん, nyamura, 嚩ᴴᴬᴷᵁ et MANON. La production du morceau est assurée par Masayoshi Iimori (マサヨシイイモリ), dont j’ai déjà plusieurs fois parlé sur Made in Tokyo pour sa participation à certains morceaux de 4s4ki. Il apporte sur ce morceau des sons influencés par l’Euro Beat avec toute l’extravagance sonore de l’Hyper Pop. J’adore la manière par laquelle il vient ajouter un rythme un peu haché qui agit comme un révélateur sur la voix neutre et détachée de cyber milk ちゃん. nyamura continue ensuite avec un ton de voix un peu similaire mais avec un auto-tune renforcé qui donne des effets intéressants sur certaines fins de ses phrases. On reconnaît ensuite immédiatement la voix de 嚩ᴴᴬᴷᵁ qui poursuit ensuite brillamment le morceau en se fondant assez bien avec le style de voix de nyamura. On trouve une certaine constante qui se casse par l’intervention beaucoup plus agressive de MANON. Je ne me lasse pas de ce morceau que j’ai écouté des dizaines de fois.

Le single GALFY4 me pousse même à écouter quelques autres morceaux de cette formation, en démarrant par cyber milk ちゃん, dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à maintenant. J’écoute son single intitulé Sunkissed sorti en Juin 2024. Sa voix éthérée est très particulière car extrêmement modifiée et donne une impression d’être en dehors de toute réalité. Le rythme du morceau riche en basse sourde est assez lent, mais son phrasé est rapide et continu composé de successions de rimes. Cette atmosphère sonore m’attire beaucoup. J’y trouve quelque chose d’estival comme le suggère le titre du morceau et la vidéo qui l’accompagne, tournée au bord de l’océan. Je me tourne ensuite vers la musique de nyamura avec son dernier morceau When the Linalia Blooms (リナリアが咲いて) sorti le 1er Février 2025. Le personnage de la couverture du single me rappelle un peu les princesses du manga Ah My Goddess! (ああっ女神さまっ) dont j’avais vu certaines OVA (Original Video Animation) au début des années 1990 sur une cassette VHS qui se copiait de personne en personne car les OVAs n’étaient pas aussi disponibles à l’époque qu’elles le sont actuellement. Le morceau When the Linalia Blooms est basé sur les sons d’une guitare acoustique sur lesquels vient se poser la voix de nyamura pleine d’ondulations vocales. Une constante de tous ses morceaux est l’utilisation de l’auto-tune qui vient lisser les voix mais n’enlève rien à la beauté des morceaux. Il faut dire que cet auto-tune n’est pas exagéré et parfois même assez subtil. Il vient même contribuer à une atmosphère onirique comme sur son très beau morceau you are my curse sorti en Juin 2023. Ces deux morceaux de nyamura sont magnifiques. Dans un style assez similaire à celui de nyamura, j’écoute également le très beau Kill Me With a Lie (嘘で殺して⋆。˚✩) d’angelize, dont je ne sais pratiquement rien. Le rythme devient plus agressif avec deux morceaux de la franco-japonaise MANON. Je connais son premier morceau xxFANCYPOOLxx, tiré de son premier album Teenage Diary sorti en Juillet 2018, depuis longtemps, peut-être même depuis sa sortie. Elle avait 15 ans à cette époque et ce morceau de hip-hop léger évoque des épisodes de la vie quotidienne d’une jeune icône en devenir de la jeunesse japonaise. Le morceau sample le titre Lolita Ya Ya de Nelson Riddle tiré de la musique du film Lolita de Stanley Kubrick. Il possède une certaine drôlerie contagieuse et représente bien le brin de folie qui circule dans la musique de MANON. J’écoute également son dernier single intitulé Nobody Like きゅん sorti le 19 Décembre 2024, qui a une approche rock assez déstructurée. Ses morceaux ont une qualité underground et une grande liberté qui me plaisent beaucoup, comme l’excellent L.M.S.N (pour Let’s Make Some Noise) avec Kyunchi sorti en 2023. Le morceau démarre par un beat sourd comme si on pénétrait dans un club en sous-sol en pleine nuit. Le hip-hop qui vient accompagner ce beat très marqué est très accrocheur se laisse ensuite emporter par des sons techno jusqu’au slogan Let’s Make Some Noise servant de refrain et d’hymne pour le dance floor. Je reviens ensuite sur le EP Imaginary Friend de 嚩ᴴᴬᴷᵁ que j’avais précédemment évoqué car j’ai beaucoup écouté son dernier morceau intitulé 489. J’écoute maintenant beaucoup le EP en entier et il me donne encore une fois l’impression d’entrer dans un tout autre monde. Il faut bien sûr accrocher à la voix très modifié et aiguë à la limite du kawaiisme de Haku. Le contraste entre sa voix et l’électronique hyper-pop est vraiment prenant et est pour moi tout à fait fascinant. Le quatrième morceau OYASUMI (おやすみ), produit par KOTONOHOUSE, est un très bon exemple de ce contraste commençant doucement avec une voix presque chuchotée qui vient se crasher peu après avec une composition électronique particulièrement brutale. J’aime beaucoup cet EP mais je me dis qu’il n’est peut-être pas facile d’accès pour les néophytes de ce type d’atmosphère (comme un certain nombre de morceaux de cette sélection d’ailleurs).

Je n’écoute pas beaucoup de musique K-Pop mais je reste curieux des sorties du groupe aespa (에스파), depuis Supernova et Whiplash. Le single hot mess n’est pas le plus récent du groupe mais il attire mon attention car il est en partie chanté en japonais. Rappelons que l’une des quatre membres du groupe, Gisele, est japonaise même si son nom de scène ne le suggère pas vraiment. Il y a une dynamique particulièrement soutenue dans ce morceau. Mais même si le morceau est en partie chanté en japonais, il conserve la plupart des codes de la K-Pop. La raison pour laquelle j’aime certains morceaux d’aespa par rapport à ceux d’autres groupes K-Pop reste pour moi un peu mystérieux. Je pense que la combinaison de leurs quatre voix fonctionne très bien, et leur interprétation de Supernova pour The First Take ne contredira pas cela. La vidéo de hot mess a également une inspiration japonaise. Sur certaines scènes de la vidéo, les quatre membres du groupe viennent envahir la ville comme des Eva ou des Anges de Néon Genesis Evangelion. Elles n’écrasent heureusement pas tout sur leur passage. J’écoute également le morceau RulerxRuler du duo REIRIE dont la vidéo a également la particularité de les montrer envahissant Tokyo, le grand carrefour de Shibuya pour être précis. Le single RulerxRuler est plus proche d’un morceau d’idole mais passé à l’accélérateur, avec un rythme exagérément poussé à l’excès, ce qui rend le morceau très interessant, voire même addictif. J’aime beaucoup la dynamique du morceau qui bouscule tout sur son passage. Il y a une agressivité certaine dans cette musique, en décalage assez net avec les morceaux classiques d’idoles, qu’elles ne sont à priori plus.

Pour terminer cette sélection qui était d’abord pour moi assez disruptive mais qui entre maintenant dans ma zone de confort à force d’écoutes après des journées difficiles, je reviens vers le hip-hop japonais avec un morceau assez décapant intitulé Boss Bitch par la rappeuse 7 (ナナ). J’adore sa voix très convaincante qui possède une certaine nonchalance tout en étant très maîtrisée. Son flot sans interruptions s’impose immédiatement pour un hip-hop dont on a ensuite du mal à se detacher tant son rythme nous reste en tête. Il s’agit du deuxième morceau du EP intitulé 7 sorti en Novembre 2023. 7 a 24 ans et est originaire de la préfecture de Wakayama. Elle est devenue rappeuse après avoir vu un concert d’Awich qui a joué comme un électrochoc alors qu’elle vivait en Neet (ニートpour Not in Education, Employment, or Training) à cette époque de sa vie (comme nyamura d’ailleurs). Je trouve qu’on reconnait tout de suite cette inspiration d’Awich dans le morceau Boss Bitch. Avant de découvrir ce morceau, les algorithmes de YouTube, qui me recommandent assez souvent ce que j’ai envie d’écouter, m’ont amené vers le morceau PARALLEL (パラレル) produit par Chaki Zuku et interprété par Liza, une autre jeune rappeuse japonaise de 23 ans née en Russie. Ce morceau est un duo de Liza (à ne pas confondre avec LiSA) avec 7. Il a un certain humour dans ce morceau qui est malheureusement très court, faisant moins de deux minutes. Voici encore une fois de nombreuses nouvelles pistes musicales qui s’ouvrent à moi.

δАrэ чoὖ drivэ мy Ϛrαshed cаг

La nuit peut donner l’impression d’une ville électrique. Par la photographie, je l’approche sans la toucher sous peine d’électrochoc. L’énergie est palpable de toutes parts et, si on regarde bien, les ondes électriques affleurent sur la surface des choses, prêtes à jaillir dans toutes les directions. Les ondes électriques sont également dans mes écouteurs. L’ensemble du paysage urbain se distord aux sons des guitares qui prennent un malin plaisir à faire danser les lumières de la ville, à créer des déflagrations dans notre vision de la réalité. Le monde se présente ainsi devant nous sous une nouvelle forme. Il faut l’imaginer bien sûr mais il est bien réel devant moi ce soir là. Je m’arrête quelques instants pour ne pas perturber son mouvement perpétuel et saisir doucement en images l’énergie qui s’en dégage. Les couleurs se mélangent et s’additionnent. Les formes convergent et se séparent ensuite. Si on prête bien l’oreille, la partition musicale de la ville se révèle, rythmée sur ces ondes électriques. Elles dansent devant nous zigzaguant entre les êtres sans les toucher, les poursuivant à la trace parfois et donnent la pulsation de cette ville comme un électrocardiogramme.

Je ne suis pas déçu par ce nouveau single d’Ado, Yukue Shirezu (行方知れず), écrit et composé par Sheena Ringo. Il peut paraître chaotique aux premiers abords et il le reste après plusieurs écoutes car le morceau part sur différentes pistes, comme sait si bien le faire sa compositrice. Le chant d’Ado est assez exceptionnel mais on n’en attendait pas moins d’elle. A chaque nouveau morceau, on lui découvre des tons différents. Je pense qu’il s’agit ici de l’influence de Sheena Ringo, qu’on reconnaît beaucoup tout le long du morceau. De Sheena Ringo, on sait qu’Ado respecte sa manière de chanter et de s’exprimer (歌い方や表現の仕方をリスペクトしている). Sheena aurait pu, en fait, chanter ce morceau, mais je ne suis pas sûr qu’elle soit en mesure actuellement d’apporter la violence vocale dont Ado est capable. Ce morceau, dans son agressivité générale, est d’ailleurs dans la lignée du morceau Backlight écrit par Vaundy que je mentionnais auparavant. C’est un morceau exigeant et je ne peux m’empêcher de penser que les compositeurs et compositrices d’Ado cherchent à la pousser dans ses derniers retranchements, comme pour tester ses capacités vocales, notamment sa versatilité. La voix d’Ado, avec ses accentuations et ses nuances, est bien entendu l’attraction principale du morceau mais musicalement, il faut quand même noter que ce morceau fait intervenir des musiciens fidèles à Sheena Ringo, à savoir un certain Ichiyō Izawa (伊澤一葉) de Tokyo Jihen au clavier, Yukio Nagoshi (名越由貴夫) à la guitare, Keisuke Torigoe (鳥越啓介) à la basse et Atsushi Matsushita (松下敦) à la batterie. Atsushi Matsushita fait partie du groupe Zazen Boys (ザゼン・ボーイズ), formé par Shutoku Mukai après Number Girl. Ajoutez à cela le fait qu’il est originaire du Kyushu (de Nagasaki) et on comprend assez bien sa présence dans ce groupe spécialement composé pour ce morceau. Je me demande quel est le nom du groupe car Sheena donne normalement un nom spécifique à chaque formation même temporaire. Dans un message sur son blog sur le site du fan club Ringohan, Sheena mentionnait très brièvement le 5 Juin 2022 (六月五日二〇二二) qu’elle avait fait un enregistrement à Ikejiri Ohashi avec un certain Okayama-zei (岡山勢), c’est à dire le groupe d’Okayama. Quelques recherches m’avaient permis de comprendre que Okayama-zei fait référence à Yukio Nagoshi et Keisuke Torigoe, tous les deux originaires de la préfecture d’Okayama. En y repensant maintenant, il est très possible qu’ils travaillaient avec Sheena sur ce morceau pour Ado. Ils sont tous les deux des habitués des concerts de Sheena Ringo. En y repensant maintenant, je ne suis pas certain que ce morceau soit très adapté à l’émission Kōhaku de NHK, et je fais donc un trait sur ma prédiction de voir Ado à visage découvert avec Sheena sur scène pour chanter ce morceau en duo. Je suis en tout cas très satisfait que Sheena ait toujours cette capacité à créer ce type de morceaux, aux sons incisifs et aux guitares très métalliques.

Et comme je suis d’un naturel très curieux, je n’ai pu m’empêcher d’essayer d’en savoir un peu plus sur le personnage mystérieux qu’est Ado. Comme sa fiche Wikipedia japonaise l’indique, son nom serait tiré du théâtre japonais Kyōgen (狂言) qui est également le titre de son premier album. Le Kyōgen est exécuté par des acteurs appelés kyōgenkata (狂言方). L’acteur principal s’appelle ‘shite’ (シテ) tandis que les acteurs secondaires s’appellent ‘ado’ (アド). Ado aurait pris connaissance du kyōgen à l’école primaire et aurait été attiré par la sonorité du mot ‘ado’. Elle interpréterait ce nom ‘ado’, se référant donc à un personnage secondaire, au fait qu’elle veuille devenir un rôle secondaire dans la vie des gens en les supportant grâce à ses chansons. On ne connaît d’Ado que sa représentation dessinée, actuellement illustrée par ORIHARA, et son visage reste inconnu. Les rumeurs (qui par définition peuvent être complètement fausses) indiquent qu’Ado aurait fait partie à l’époque du lycée d’un groupe de trois filles appelé Amaru. A, Ma et Ru correspondraient aux premières lettres des prénoms de chaque membre avec Ru pour Ruri (るり) qui serait-il possiblement le prénom d’Ado. Certains sites ou compte Twitter montrent même des photos de ce groupe…

Je parle régulièrement de la compositrice et interprète 4s4ki sur les pages de Made in Tokyo car j’aime beaucoup son approche musicale, que certains qualifient d’hyper pop. Je ne sais pas vraiment ce que ce terme veut réellement signifier mais toujours est-il que j’ai constamment l’impression qu’4s4ki a un temps d’avance sur les autres. On peut certainement comprendre l’utilisation du mot ‘hyper‘ dans l’extrême dynamique et l’approche chaotique qui caractérisent certains de ses morceaux. Je n’ai pas encore écouté entièrement son dernier album Killer in Neverland, car je l’approche tranquillement pour ne pas me brûler les oreilles. Le meilleur morceau que j’ai pu entendre pour l’instant sur l’album est le sixième, paranoia. Il s’agit peut-être tout simplement du morceau que je préfère de l’artiste, peut-être parce qu’il est un peu plus ‘apaisé‘ que les autres. Apaisé n’est pas être pas le meilleur qualitatif car les guitares sont très présentes dans le refrain, se mélangeant avec les sonorités électroniques et la voix légèrement modifiée d’4s4ki. J’aime aussi beaucoup le neuvième morceau Freedom Kingdom en collaboration au chant avec la rappeuse coréenne Swervy. Le morceau est co-écrit avec le musicien électronique Masayoshi Iimori (マサヨシイイモリ) et c’est un des singles de l’album. Le rythme est beaucoup plus accentué sur ce morceau que sur paranoia. 4s4ki alterne régulièrement les ambiances avec certains morceaux principalement à base de guitares comme le cinquième Cross out, et des morceaux plus fidèles à l’image hyper-pop qu’on peut avoir d’4s4ki, comme le deuxième morceau et single Log Out, même s’ils ne vont pas aussi loin que, par exemple, le morceau Hyper Angry Cat (超怒猫仔) qui reste pour moi un de ses morceaux les plus novateurs. Le morceau Log Out ainsi que quelques autres de l’album sont co-écrits avec le musicien et producteur maeshima soshi qui était déjà intervenu sur de nombreux morceaux précédents d’4s4ki. Je cite les noms de ces musiciens, créateurs et producteurs Masayoshi Iimori, maeshima soshi mais aussi Mega Shinnosuke (メガシンノスケ) qui collaborait sur Hyper Angry Cat, car ce sont des noms que je croise de plus en plus souvent dans mes découvertes de la musique électronique japonaise. Et que dire de cette photographie / illustration du visage d’4s4ki sur la pochette de l’album Killer in Neverland. Je ne sais si c’est voulu, mais je lui trouve quelque chose de, comment dirais-je, christique. Je ne suis pas sûr qu’4s4ki soit le nouveau ‘messie‘, mais, à 24 ans, elle représente déjà un modèle pour de nombreux jeunes artistes, comme on pouvait le comprendre dans l’interview qui lui était dédié sur Pitchfork. A noter pour terminer ce billet que la vidéo du morceau Log Out a été tournée en grande partie sur le grand pont piéton de Shibuya, duquel j’ai pris quelques photographies de ce billet, notamment la deuxième photographie de cette voiture aux apparences accidentées qu’on oserait à peine conduire.