courir entre les buildings

Ces dernières semaines, je me décide à partir courir un peu le samedi. Une bonne heure tout au plus suffit largement à me fatiguer. J’aime beaucoup marcher et je pourrais marcher très longtemps, mais moins courir. Même en courant, je ne peux m’empêcher de prendre des photographies en cours de route. Je n’emmène bien entendu pas le réflex avec moi dans mes courses effrénées mais seulement l’iPhone dans une petite pochette que j’accroche autour du bras.

Cette fois-ci, je pars faire ma course vers le quartier de Shirogane. Plus la fatigue me gagne, plus les photographies sont nombreuses car j’utilise le prétexte de la prise de photo pour faire un arrêt quelques instants. En fait, je décide mon parcours en fonction des bâtiments que j’ai envie de revoir sur mon chemin. Je fais d’ailleurs un tour vers Shirogane pour revoir le Nani Nani, la forme de montagne verte, de Philippe Starck. Je passe également devant l’ambassade de France, près de Hiroo, pour prendre en photo un petit bâtiment de béton aux formes asymétriques. Mais je découvre aux hasards des rues de nouveaux objets architecturaux que je ne connaissais pas, comme cette maison blanche aux formes particulières. Une partie de l’escalier est ouvert sur l’extérieur et des plantes commencent à envahir la petite terrasse à l’entrée.

J’aime partir au hasard des rues en me demandant à tout instant si elles ne cachent pas des choses intéressantes, une architecture remarquable. Courir a l’avantage de scruter un quartier rapidement. Je dirige mes pas vers un morceau de béton au loin qui dépasse et qui semble avoir une forme singulière. Je recherche également les endroits où la végétation se mélange à l’urbain comme sur cette résidence aux briques rouges. Mon réflexe d’association urbano-végétal me revient en tête certainement. Un arbuste semble pousser à l’étage et grimpe chez les voisins du dessus sans y être invité.