Oh mother, I can feel the soil falling over my head. J’aime cet arbre qui semble prendre racine sur un bloc de béton. On a cette impression que la nature reprend le dessus sur la ville. Pendant les deux semaines de la fin Mars et début Avril, toute l’attention se porte sur le niveau de floraison des cerisiers. La pleine floraison est difficile à prévoir précisément car les cerisiers n’en font qu’à leur tête et fleurissent rarement au moment prévu. Difficile pour le voyageur de planifier à l’avance son voyage au Japon pour admirer ces fameux cerisiers en fleurs. Les photos de ce troisième épisode font toujours échos aux photos des deux épisodes précédents. On se promène à Shibuya dans le quartier de Udagawacho en écoutant toujours et encore The Cure dans les écouteurs. Après le monument Disintegration, j’écoute la série des trois albums à la beauté sombre: Seventeen Seconds, Faith et Pornography, pour arriver maintenant aux albums Kiss me, Kiss Me, Kiss Me et Wish. C’est un plaisir d’écouter cette musique en se promenant appareil photo à la main. C’est force d’inspiration et comme je le dis souvent, c’est même un élément clé de mon inspiration photographique.
Étiquette : 表参道
50 cerisiers en fleurs
Les fleurs de cerisiers ont déjà disparu de Tokyo et nous n’avons pas eu beaucoup d’occasion de faire hanami cette année, à part les regarder en se déplaçant comme sur la photo de l’avenue Meiji. Je ponctue ce billet de quelques photos d’architecture comme d’habitude. Rien de très nouveau que ça soit l’immeuble iceberg ou celui de Dior à Omotesando. Comme sur les précédents billets, je ressens le besoin de re-publier sur le blog des photos déjà montrées sur mon compte Instagram, car j’ai le sentiment que ces photos font partie entière de Made in Tokyo. A vrai dire, si je ne montrais pas mes photos Instagram ici, le site Made in Tokyo serait très certainement à l’abandon. J’étais vraiment sur le point de mettre fin à Made in Tokyo avec la nouvelle année 2015, mais finalement, je n’y suis pas arrivé et je retrouve toujours une petite flamme qui me fait continuer encore un peu. Côté dessin, je ne me fatigue pas par contre. Le dessin ci-dessus m’a pris un peu plus de temps que d’habitude. Ma technique actuelle est de faire une première passe couleur aux feutres Copic et de repasser dessus aux crayons de couleur pour essayer d’accentuer le relief. Comme ce sont des formats A3, je n’ai pas trouvé de moyens pour scanner. Mon imprimante est A4 et le centre de photocopie près de chez moi ne dispose que d’imprimante scanner A3 qui ne couvrent pas tout à fait la totalité de la feuille de papier que j’utilise. En attendant, je me contente de photos prises avec Instragram. Cette série Organicus Futurum grandit de plus en plus et je ne me lasse pas de dessiner ces formes futuristes.
Voler sous les trains
J’utilise beaucoup moins mon Reflex Canon ces derniers mois et mes photos se résument à l’iPhone et Instagram (J’ai un iPhone depuis pas très longtemps en fait). La série dans le désordre ci-dessus se passe principalement dans Shibuya, vers Hiroo, à Ebisu jusqu’à la gare de Tokyo. Je voulais prendre le petit robot Astro (ou Atom ici) volant sous les trains, depuis un petit moment mais l’occasion ne s’est présentée que récemment. La maison sur la dernière photo de la série est vraiment étrange avec ces parois faussement fissurées en briques venant contrastées avec les murs noirs avec ce visage au fronton. On l’aperçoit à peine, mais il y a une voilière sur la droite de la maison (pas sûr s’il s’agit exactement d’une voilière ou d’une cage) et une Rolls dans le garage. Je continue également mes dessins futuristes en les mélangeant cette fois-ci avec des montages photographiques construits il y a quelques temps.
roads roads
Une série de photographies prises à Shibuya, Daikanyama et Omotesando. Je ne me souviens plus exactement, mais très certainement fin décembre 2013. J’ai assez peu d’inspiration côté textes en ce début d’année mais un certain nombre de photos à montrer sur le blog, dans les prochains jours très certainement. L’idée me reprend de créer un nouveau photobook, je commence doucement, très doucement en attendant que le fil directeur se révèle de lui même. Pour répondre à une question que l’on ne m’a pas posé, ou à peine, j’ai vendu jusqu’à maintenant 42 exemplaires de mes photobooks sur blurb. Tiens, je découvre par hazard que les billets de La grange.net reviennent au Japon, dans le Shonan. Je ne regarde plus beaucoup de blogs mais j’aime revenir voir ceux que je suivais dans le passé.