A Akihabara, à Uehara, devant le musée « quadripode » Edo Tokyo, devant la foule du dôme de Tokyo Dome, de la station de Yurakucho jusqu’à Yokohama en bateau, sur une place à Shinjuku ou entre les mains menaçantes de Sangoku… Des lieux variés que l’on retrouve sur beaucoup de mes photographies format horizontal ces derniers temps. Une petite différence peut être, c’est qu’on y voit plus de foule. Tokyo ne serait donc pas une ville vide, comme pourrait éventuellement le penser le visiteur assidu de Made in Tokyo. A Akihabara, les façades de grands magasins d’électronique ou de culture Manga sont pratiquement aussi encombrés d’affichage que les rues de passants à Shinjuku ou à Yurakucho un jour de week end. Cette foule se concentre en certains lieux mais ne va pas beaucoup s’aventurer dans les petits rues à l’arrière des buildings, celles que je recherche le plus souvent avec mon appareil photo. Outre la foule en photo, ce qui est assez inhabituel sur ce site, c’est la présence manga. Des vieux souvenirs d’il y a plus de 20 ans quand la culture manga démarrait en France se rappellent à moi: le choc de Akira au cinéma, la découverte du fanzine Tsunami de la feu-librairie Tonkam, tout Masamune Shirow, et un peu plus tard les premiers episodes de Evangelion sur je ne sais plus quelle chaine satellite de Canal. Tous ces souvenirs semblent très loin, mais me reviennent cet après midi de Juin alors que je parcours les rues de Akihabara.