Les cerisiers contre la ville (épisode 3/4)

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Oh mother, I can feel the soil falling over my head. J’aime cet arbre qui semble prendre racine sur un bloc de béton. On a cette impression que la nature reprend le dessus sur la ville. Pendant les deux semaines de la fin Mars et début Avril, toute l’attention se porte sur le niveau de floraison des cerisiers. La pleine floraison est difficile à prévoir précisément car les cerisiers n’en font qu’à leur tête et fleurissent rarement au moment prévu. Difficile pour le voyageur de planifier à l’avance son voyage au Japon pour admirer ces fameux cerisiers en fleurs. Les photos de ce troisième épisode font toujours échos aux photos des deux épisodes précédents. On se promène à Shibuya dans le quartier de Udagawacho en écoutant toujours et encore The Cure dans les écouteurs. Après le monument Disintegration, j’écoute la série des trois albums à la beauté sombre: Seventeen Seconds, Faith et Pornography, pour arriver maintenant aux albums Kiss me, Kiss Me, Kiss Me et Wish. C’est un plaisir d’écouter cette musique en se promenant appareil photo à la main. C’est force d’inspiration et comme je le dis souvent, c’est même un élément clé de mon inspiration photographique.

Les cerisiers contre la ville (épisode 2/4)

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Sakura versus the city. Pendant ce temps là, à Shibuya, on reconstruit la gare à coups de grosses machines colorées. J’en avais parlé auparavant dans mon billet « Shibuya changing ». Ce billet, l’épisode 2, mélange les atmosphères, entre décoration urbaine surchargée et sobriété des surfaces, comme cette maison de béton aux proches abords de Shibuya. Les fresques murales viennent du quartier de Udagawacho à Shibuya, dans une petite rue qu’il faut trouver. J’aime y retourner régulièrement car les motifs et graffiti changent régulièrement. On repeint sans cesse sur la même surface, dans une renouvellement perpétuel. Cette partie de quartier reste un endroit à part car elle n’est pas encore touchée par la vague de conformisme urbain qui vient effacer petit à petit les spécificités de chaque quartier. J’aime partir à la recherche des ces lieux.

Les cerisiers contre la ville (épisode 1/4)

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Les fleurs de cerisiers qui se montrent en ce moment un peu partout dans la capitale sont presque aussi éphémères que les graffiti sur les murs de la ville ou les buildings sans cesse dans un cycle de construction-déconstruction. J’ai pu apprécier cette année les cerisiers à Naka Meguro, avec Eddie qui était en passage bien choisi à Tokyo la semaine dernière. Samedi était la pleine floraison « mankai » et c’était très certainement la meilleure journée pour en profiter car la pluie annoncée a rebroussé chemin ou plutôt laissé un peu de répit aux foules. Nous y sommes allés assez tôt le matin pour éviter la cohue. Dans cette série, je fais un mélange volontaire de différents aspects de la ville qui entrent en opposition avec la beauté fine des fleurs de cerisiers, qui se laissent assez difficilement prendre en photo d’ailleurs. Cet épisode démarre une petite série de 4 billets qui entrent en correspondance.

remembering you standing quiet in the rain

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Je ne peux nier l’influence de la musique de l’album Disintegration de The Cure, que j’écoute en ce moment, sur les images que je publie aujourd’hui sur ce billet. J’aime encore et toujours mettre en relation images et musiques, et cette musique sombre et pénétrante avec quelques instants de clarté m’inspire cet univers urbain peuplé de nuages noirs qui laissent deviner une lumière hésitante.

Sur cette ambiance, me reviennent en tête les photographies de Christophe et Maki sur Crying Feather, commentateurs fréquents de ce blog il y a de cela quelques années, mais dont la présence sur la toile notamment à travers les photographies de leur site me manquent assez. Le hasard des liens me laissent découvrir le site de Vincent Soulié et notamment les trois séries de photographies noir et blanc qu’il consacre au Japon. J’aime faire ces découvertes de sensibilité, mais elles sont trop rares car j’ai délaissé en grande partie la lecture régulière des blogs. A part celui de Daniel sur Ce monde de rosée, qui me rappelle régulièrement comment écrire. Et le titre de ce billet m’est inspiré par les nombreuses journées pluvieuses sur Tokyo ces derniers jours.

Quelques instants à Shimo Kitazawa

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Quelques instants en digital (des millièmes de secondes seulement). Je retrouve mon fidèle grand angle 20mm dans les rues de Shimo Kitazawa tôt le matin. Au hazard des rues de Tokyo, on trouve très régulièrement des bizarreries comme cette ouverture dans une baraque pour permettre à une voiture de se garer sans dépasser sur le trottoir. C’est ce genre de détails à découvrir qui me fait apprécier les promenades dans les rues de Tokyo, le souci de l’espace et l’architecture. Tôt le matin à Shimo Kitazawa, les devantures sont fermées et nous font découvrir des fresques urbaines dessinées. Tôt le matin, les machines sont cachées derrière les barrières blanches des chantiers. Près de la station de Kitazawa, je découvre par hasard un bloc blanc biseauté. J’apprendrais plus tard que cette maison s’appelle Greenarium et qu’elle est conçue par l’Atelier Tekuto, dont j’apprécie beaucoup les créations. En cette belle matinée ensoleillée, alors que Zoa est à l’école (on est samedi), j’en profite pour m’enfermer quelques instants (des dizaines de minutes) dans une salle d’Arcade, pour affronter des combattants du monde entier. Petite précision quand même, les première et dernière photographies ne se passent pas à Shimo Kitazawa, mais respectivement en haut du Department Store Seibu de Shibuya et en face de la gare de Tokyo. Devant la gare, Zoa en contre-jour dessine des petits monstres rigolos. Ils ont plusieurs têtes, l’air effrayant parfois et des drôles de noms. Un jour, je montrerais tout ce bestiaire.