Je n’ai pas beaucoup profité des feuilles jaunes et rouges de l’automne et nous entrons déjà dans le froid de l’hiver. Nous n’avons malheureusement pas beaucoup de temps pour sortir en dehors de Tokyo, dans les montagnes de Okutama par exemple, comme l’année dernière. Je me contente pour l’instant de ces quelques photographies prises un samedi matin sous la pluie. Quelques unes des photos sont prises dans l’enceinte du sanctuaire de Hikawa à Shibuya et d’autres dans les quartiers résidentiels à côté. La gigantesque pierre découpée se trouve dans un hall extérieur de l’université Kokugakuin, toujours à proximité de Hikawa. Au passage, j’aime assez les deux photographies ci-dessus de bifurcations de routes qui me sont inspirées par un tweet sur les Y-shaped junction tokyoïtes, il faudrait que j’en prenne d’autres pour en faire une série.
Je vous avais déjà parlé de Takara Araki 荒木宝 à la sortie dans son premier EP intitulé Paranoïa sur le label Tanukineiri Records. Elle vient de sortir un nouvel EP, disponible sur Bandcamp, Die for Me, mais les cinq morceaux qui composent le EP ne sont pas récents car ils datent d’il y a un an ou plus. En fait, les morceaux de ce nouvel EP semblent avoir été créé à la même époque que les morceaux de Paranoïa, d’où une certaine continuité de style, même s’ils sont dans l’ensemble moins sombres. Par rapport à Paranoïa, les morceaux de Die for Me utilisent moins d’effets et se concentrent plus sur la voix et la composition musicale que je trouve toujours très belle et évolutive tout au long des différents morceaux. Le morceau titre Die for Me reste le plus fort, mais l’ensemble des morceaux sont tous très intéressants. J’aime aussi beaucoup le deuxième morceau GODDESS. Ceci étant dit, je suis un peu dubitatif sur la pochette du EP qui reste pour moi assez énigmatique. Je suis Takara Araki sur Twitter depuis la sortie de Paranoïa. Elle y partage régulièrement ses compositions et parfois des interprétations sur les albums d’autres artistes comme le morceau Horizon sur l’album The Trip de Gimgigam sur le label Local Visions.