Le Tokyo Motor Show, salon de l’automobile de Tokyo édition 2019, se déroule tous les deux ans à Tokyo, sur le site de Tokyo Big Sight à Ariake. Cette année, il y avait une extension du parc d’exposition à Aomi, la station d’à côté sur la ligne de monorail Yurikamome (ou la ligne de train Rinkai). Un bus gratuit fait le transit entre les deux sites. Les visiteurs doivent donc sortir d’une partie du parc, prendre le bus pour ensuite entrer dans la deuxième partie du parc. C’est un peu contraignant car le traffic n’est pas très fluide en bus, pour un trajet qui se voudrait court. On peut aussi marcher entre les sites sur la grande allée centrale de Ariake, appelée Open Road le temps de l’exposition. Je l’emprunte pour le retour de Aomi vers Tokyo Big Sight. Sur cette Open Road, quelques belles voitures de course sont exposées, notamment celles décorées avec des personnages de manga qu’on appelle Itasha. Je me demande un peu pourquoi les organisateurs ont choisi cette séparation en deux sites, sachant que Tokyo Big Sight n’était pas entièrement utilisé. Seuls les halls Ouest et Sud de Big Sight étaient utilisés pour le salon, alors qu’il me semble que les éditions précédentes utilisaient également les halls de la partie Est. Le Tokyo Motor Show avait même lieu à Makuhari Messe il y a plusieurs années, un site gigantesque. Ceci étant dit, ce n’est pas désagréable de marcher sur la grande allée centrale lorsqu’il fait beau temps, ce qui était le cas en cette journée de samedi. Il est en fait préférable d’éviter le bus et les files d’attente inévitables avant d’embarquer. Je suis arriver à Tokyo Big Sight un peu avant l’ouverture de 10h et malgré la foule importante, on n’attend pas trop à l’entrée et naviguer à l’intérieur de l’exposition n’est pas aussi pénible que je le prévoyais. Mes derniers souvenirs du Tokyo Motor Show sont en fait un peu lointain, car la dernière fois que j’y suis allé était en 2015. Je pensais avoir visiter le salon tous les ans, mais j’ai en fait manqué l’épisode de 2017. Une surprise de ce salon est le fait qu’il n’y avait pratiquement aucun constructeur étranger à part Mercedes et Renault (accompagnés de Smart et Alpine respectivement). Il n’y avait pas de stands pour BMW, Audi, Porsche, Peugeot, Jaguar et j’en passe. Ça me surprend beaucoup par rapport à ce que j’avais pu voir aux salons précédents et c’est même dommage. Les constructeurs japonais sont bien sûr tous présents et profitent de ce salon comme d’une vitrine pour leurs nouveaux concepts et technologies. Plutôt que les derniers modèles de séries, ce sont les concepts et les dernières idées de mobilité du moment qui intéressent les visiteurs. Par exemple, le concept FlatFormer de Hino est une plateforme de transport modulaire permettant d’y déposer des petites boîtes conteneurs, entre autres utilisations comme on peut le voir sur la belle page dédiée, tout en animation, du site web de Hino. Toyota présente sur son stand, plein à craquer à l’heure du show, une variété d’objets mobiles allant des mini-transporteurs de biens appelés Micro-Palette, aux mini-bus autonomes en passant par des chargeurs électriques mobiles (e-chargeair) et un étrange balais magique appelé e-broom. Même si on a du mal à concevoir la réalité prochaine de ce genre d’objets mobiles, l’approche sous le concept du Open Future est assez intéressante. Chaque constructeur présentait ses modèles chocs, comme la superbe et futuriste LF-30 Electrified de Lexus, l’e-Racer de Toyota qu’on croirait sortir d’un film d’animation d’anticipation. J’étais aussi très impressionné par le camion Isuzu IF-IR aux formes et aux couleurs de science fiction. En plus des autos, camions et bus, le Tokyo Motor Show couvre également la moto. Il y a plus de dix ans, j’étais très au fait des dernières nouveautés moto, mais ce n’est plus vraiment le cas maintenant. Kawasaki reste très ‘classique‘ dans les modèles présentés tout en agressivité, tandis que Yamaha continue ses développements vers des deux-roues un peu plus novateurs comme le MW-VISION. Yamaha montrait également un étrange objet mobile à quatre roues appelé Land Link, robotisé et pouvant fonctionner en groupe, destiné au transport d’objets que l’on peut fixer sur le dessus. Je passe un peu plus vite sur les modèles de séries mais m’attardent un peu devant les anciennes et nouvelles Formules 1 de chez Honda (dont une superbe F1 RA272 de 1965), devant quelques supercars, et des modèles custom aux peintures tape-à-l’œil couleur argent ou or. Je réunis toutes ces découvertes automobiles (et quelques photos d’hôtesses du salon prises en photo par inadvertance) dans la galerie de photographies ci-dessous accompagnées d’une légende avec le nom des modèles présentés.
Étiquette : Tokyo Big Sight
Tokyo Motor Show 2015
Le Tokyo Motor Show a lieu tous les 2 ans dans le centre d’exposition Tokyo Big Sight. Je profite d’une journée de congé ce mercredi pour y faire une visite. Bien qu’on ne soit pas le week end, il y a foule, mais ça reste acceptable et on peut voir tous les modèles en attendant un peu. Comme à l’accoutumé lors du Motor Show, les constructeurs nous montrent quelques concepts auto ou moto qui valent le détour. J’ai été impressionné notamment par Nissan avec ce concept car rouge nommé « Concept 2020 Vision Gran Turismo » aux formes très angulaires, par Mercedes Benz également avec un modèle futuriste intéressant, le F 015 et Lexus présentant un modèle haut de gamme tout en longueur, la LF-FC. Il y a beaucoup de modèles intéressants par ci par là, particulièrement chez Nissan cette année, et quelques bizarreries, comme cette machine mécanique Toyota Kikai. Je ne pense cependant pas que ça soit la meilleure édition du Tokyo Motor Show que j’ai pas voir. Je poste des photographies à chaque édition (ou presque), les précédentes sont consultables au lien suivant.
Pour visionner les photographies avec légende, cliquez sur les miniatures ci-dessous:
Tokyo Motor Show 2013
Comme tous les 2 ans, je ne pouvais pas manquer un passage au Tokyo Motor Show. Cette édition 2013 prenait place à Tokyo Big Sight comme en 2011 jusqu’au dimanche 1er décembre. Il y’avait une foule incroyable comme d’habitude (131,600 personnes pour la journée du samedi 30 Novembre) et je trouve Big Sight trop petit pour ce genre d’événements. Il me semble que Makuhari Messe est plus adapté et était utilisé pour les éditions du Motor Show avant 2011. Mais bon, on prend son mal en patience parfois avant d’approcher les modèles auto-moto exposés. Comme il y a deux ans, j’ai volontairement fait l’impasse sur Toyota, qui avait un espace bien aménagé mais qui fonctionnait comme un parcours guidé. Avant d’accéder aux modèles intéressants, aux concepts cars ou aux nouveaux modèles, il faut vraiment s’armer de patience. Honda proposait le même style de parcours et j’ai donc zappé également. Sinon, comme il y a 2 ans, je n’ai pas trouvé le salon révolutionnaire mais on pouvait quand même y voir des choses intéressantes. J’essaie de montrer tout ça en photographies avec en sous-titre les noms de modèles. Je ne me risque pas à une étude critique de chaque modèle ou à une revue comparative. Je me contente ici d’une série de 88 photographies.