estival ’23 (6)

L’étape suivante de nos vacances nous font passer pendant deux jours par la Bretagne, en partant à l’Ouest jusqu’au charmant village d’artistes de Pont-Aven. Le musée nous montre de nombreuses œuvres de l’École de Pont-Aven regroupant des artistes venant régulièrement peindre à Pont-Aven, le plus connu étant Paul Gauguin. Sur les côtes très déchirées de Bretagne, nous passons également par une petite plage, celle de Kerfany, histoire de s’approcher un peu de l’océan et de marcher sur les rochers couverts de coquillages. Le lendemain, nous redescendons autour du golfe de Morbihan pour découvrir les fameux alignements mégalithiques de Carnac datant de l’ère Néolithique. Ces alignements qui sont des restes d’anciennes structures à priori religieuses restent extrêmement mystérieuses. Autour du golfe, notre dernière étape est le château moyenâgeux de Suscinio qui a été grandement rénové, un peu trop même pour rester authentique.

Je n’ai écouté que très peu de musique pendant ce séjour en France. La musique passant à la radio et télévision françaises ne m’enchantent pas vraiment, ce n’est pas nouveau. J’ai par contre beaucoup apprécié retrouver Blur sur quelques morceaux de leur nouvel album The Ballad of Darren, notamment St. Charles Square, Barbaric et le superbe single The Narcissist. Acheter le magazine Rock & Folk avec Blur en couverture m’a certainement incité à écouter leur album sur YouTube. Bizarrement, j’ai aussi beaucoup écouté un morceau particulier de Madonna, celui intitulé Live to Tell sur son album True Blue de 1986. Ça doit être son plus beau morceau. J’ai dû l’entendre une fois à la radio et l’envie m’est venu de l’écouter de nombreuses fois, tout comme le morceau, beaucoup plus récent, ETA de Newjeans. Ce sont des petits brins de musique très éclectiques qui ont accompagné mon voyage. En France, je ne ressens pas le besoin d’écouter de la musique japonaise, à part peut-être quelques morceaux de Sheena Ringo et de Cero. L’ambiance y est pour moi différente.

estival ’23 (5)

Revenons vers des ambiances plus bucoliques dans la campagne vendéenne, avec la première photo la cueillette de fruits et légumes dans les Vergers de Vendée à Bessay. Nous passerons également une journée à la Venise Verte dans le marais poitevin au départ de la commune de Coulon. Des barques avec guide (ou sans) nous font naviguer à travers les marais. Notre guide était belge expatrié dans ce petit coin du marais. Étant bavard et débordant d’humour un peu moqueur, on ne s’est pas ennuyé. Notre séjour en Vendée nous fait aussi passer comme toujours vers les Sables d’Olonne mais je me rends compte que je n’y ai bizarrement pris aucune photo avec mon appareil reflex. Cette année, nous avons joué plusieurs fois au tennis sur un terrain d’une commune limitrophe. Il faut réserver longtemps à l’avance et payer à l’heure à Tokyo une somme non-négligeable. Ici, dans la campagne vendéenne, il n’y a personne et l’accès au courts de tennis était gratuit. Nous en avons bien profité.

estival ’23 (4)

Nous n’avons passé que peu de temps dans le centre de Paris lors de ce séjour, mais passer devant le musée du Louvre et traverser le Palais Royal sont comme des étapes obligées. Devant le musée du Louvre, on distingue à peine un étrange cube couvert de miroirs. Ces murs de miroirs viennent dissimuler le chantier des nouveaux locaux de la Fondation Cartier sur le site de l’ancien Louvre des antiquaires. J’apprendrais plus tard que ce cube est la création de l’architecte Jean Nouvel. Un de nos objectifs pour cette journée était d’aller voir le nouveau musée de la Bourse de Commerce. Plus que les œuvres de la collection Pinault, c’était la transformation de l’espace intérieur par Tadao Ando que j’étais curieux de voir. Il a installé à l’intérieur du bâtiment historique rénové une parois circulaire de béton délimitant un nouvel espace. Je n’avais amené que ma lentille pancake 40mm, c’était donc difficile de montrer cet espace dans son ensemble sans un objectif grand-angle. Quelques autres photos sur mon compte Instagram donneront peut-être une meilleure représentation. Nous voulions également jeter un coup d’oeil à La Samaritaine près du Pont-Neuf. Elle a été en partie recouverte, sur la rue de Rivoli, par une paroi ondulée de verre conçue par SANAA. Et puis nous filons jusqu’à Notre Dame de Paris pour constater de l’avancement des travaux. Il y a foule autour de Notre Dame. Quelques panneaux placés autour des travaux nous expliquent les opérations en cours. Les anneaux olympiques sont déjà là sur la place de l’Hotel de Ville. Je reste assez dubitatif sur la manière dont ces jeux vont pouvoir s’organiser en plein milieu de Paris.

estival ’23 (3)

Je n’ai que très peu de souvenir de ma première visite du Château de Versailles. Cette fois-ci devait être ma deuxième visite de la résidence principale des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Nous y avons passé la journée entière avec visite des jardins d’André Le Nôtre le matin et visite des grands appartements du château l’après-midi. L’immensité des jardins fait qu’on s’y perd rapidement même avec un plan. Il y avait foule pour la visite du château et on aurait aimé une meilleure régulation des flux, surtout à l’approche de la galerie des glaces qui relie les appartements du Roi et de la Reine. Dans tous les cas, on ne peut être qu’ébahi devant tant de richesse et de grandiosité.

estival ’23 (2)

Les jardins de Claude Monet à Giverny sont un petit coin de paradis. Nous pensions avoir mal choisi notre journée car il pleuvait à notre arrivée au pied de la maison de Monet mais cette pluie nous a heureusement offert quelques répits. Nous pensions trouver la canicule à notre arrivée en France, comme il y a quatre ans, mais nous avons eu pendant tout notre séjour un temps assez mitigé. Les belles journées ensoleillées étaient bien présentes mais celles pluvieuses également et les températures étaient plutôt basses pour la saison. Mais nous avons eu une certaine chance lors de nos déplacements car la pluie ne nous a finalement pas beaucoup gênée. A Giverny, il a plu pendant que nous déjeunions au restaurant du musée et la pluie s’est miraculeusement arrêtée à notre sortie, juste avant que l’on débute la visite du Jardin d’eau. Ce jardin est arrangé autour d’un bassin, le fameux bassin aux nymphéas qu’on retrouve dans les toiles de Claude Monet. Ce jardin et son bassin, dont l’eau provient d’un petit cours d’eau appelé le Ru, ont en fait été mis en place en 1893, 10 ans après l’installation de Claude Monet à Giverny. On y voit les fameux ponts d’inspiration japonaise et une multitude de plantes et fleurs dans un arrangement à la fois sauvage et organisé. Découvrir ce jardin après la pluie et alors que les rayons de soleil commençaient à pointer à travers le ciel nuageux était une véritable aubaine. Les températures douces faisaient que les plantes étaient encore fraîches pour un été. Ce jardin doit s’apprécier très différemment suivant la météo et les saisons de l’année. Il semble par contre fermé pendant les mois d’hiver. Un grand nombre de jardiniers permanents et temporaires sont présents pour l’entretien des deux jardins. L’autre jardin est le Clos Normand placé directement devant la maison sur un terrain descendant jusqu’à la route le séparant du Jardin d’eau. Toutes les allées de ce jardin ne sont pas ouvertes mais on peut en voir une très grande partie. Il n’y avait heureusement pas une grande foule lors de notre passage, ce qui n’a pas gâché notre visite. Et une fois qu’on s’est engagé à visiter la maison, une pluie forte s’est une nouvelle fois mise à tomber. Elle s’arrêta pratiquement au moment de la fin de notre visite de la maison.