estival ’23 (5)

Revenons vers des ambiances plus bucoliques dans la campagne vendéenne, avec la première photo la cueillette de fruits et légumes dans les Vergers de Vendée à Bessay. Nous passerons également une journée à la Venise Verte dans le marais poitevin au départ de la commune de Coulon. Des barques avec guide (ou sans) nous font naviguer à travers les marais. Notre guide était belge expatrié dans ce petit coin du marais. Étant bavard et débordant d’humour un peu moqueur, on ne s’est pas ennuyé. Notre séjour en Vendée nous fait aussi passer comme toujours vers les Sables d’Olonne mais je me rends compte que je n’y ai bizarrement pris aucune photo avec mon appareil reflex. Cette année, nous avons joué plusieurs fois au tennis sur un terrain d’une commune limitrophe. Il faut réserver longtemps à l’avance et payer à l’heure à Tokyo une somme non-négligeable. Ici, dans la campagne vendéenne, il n’y a personne et l’accès au courts de tennis était gratuit. Nous en avons bien profité.

estival ’23 (4)

Nous n’avons passé que peu de temps dans le centre de Paris lors de ce séjour, mais passer devant le musée du Louvre et traverser le Palais Royal sont comme des étapes obligées. Devant le musée du Louvre, on distingue à peine un étrange cube couvert de miroirs. Ces murs de miroirs viennent dissimuler le chantier des nouveaux locaux de la Fondation Cartier sur le site de l’ancien Louvre des antiquaires. J’apprendrais plus tard que ce cube est la création de l’architecte Jean Nouvel. Un de nos objectifs pour cette journée était d’aller voir le nouveau musée de la Bourse de Commerce. Plus que les œuvres de la collection Pinault, c’était la transformation de l’espace intérieur par Tadao Ando que j’étais curieux de voir. Il a installé à l’intérieur du bâtiment historique rénové une parois circulaire de béton délimitant un nouvel espace. Je n’avais amené que ma lentille pancake 40mm, c’était donc difficile de montrer cet espace dans son ensemble sans un objectif grand-angle. Quelques autres photos sur mon compte Instagram donneront peut-être une meilleure représentation. Nous voulions également jeter un coup d’oeil à La Samaritaine près du Pont-Neuf. Elle a été en partie recouverte, sur la rue de Rivoli, par une paroi ondulée de verre conçue par SANAA. Et puis nous filons jusqu’à Notre Dame de Paris pour constater de l’avancement des travaux. Il y a foule autour de Notre Dame. Quelques panneaux placés autour des travaux nous expliquent les opérations en cours. Les anneaux olympiques sont déjà là sur la place de l’Hotel de Ville. Je reste assez dubitatif sur la manière dont ces jeux vont pouvoir s’organiser en plein milieu de Paris.

estival ’23 (3)

Je n’ai que très peu de souvenir de ma première visite du Château de Versailles. Cette fois-ci devait être ma deuxième visite de la résidence principale des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Nous y avons passé la journée entière avec visite des jardins d’André Le Nôtre le matin et visite des grands appartements du château l’après-midi. L’immensité des jardins fait qu’on s’y perd rapidement même avec un plan. Il y avait foule pour la visite du château et on aurait aimé une meilleure régulation des flux, surtout à l’approche de la galerie des glaces qui relie les appartements du Roi et de la Reine. Dans tous les cas, on ne peut être qu’ébahi devant tant de richesse et de grandiosité.

estival ’23 (2)

Les jardins de Claude Monet à Giverny sont un petit coin de paradis. Nous pensions avoir mal choisi notre journée car il pleuvait à notre arrivée au pied de la maison de Monet mais cette pluie nous a heureusement offert quelques répits. Nous pensions trouver la canicule à notre arrivée en France, comme il y a quatre ans, mais nous avons eu pendant tout notre séjour un temps assez mitigé. Les belles journées ensoleillées étaient bien présentes mais celles pluvieuses également et les températures étaient plutôt basses pour la saison. Mais nous avons eu une certaine chance lors de nos déplacements car la pluie ne nous a finalement pas beaucoup gênée. A Giverny, il a plu pendant que nous déjeunions au restaurant du musée et la pluie s’est miraculeusement arrêtée à notre sortie, juste avant que l’on débute la visite du Jardin d’eau. Ce jardin est arrangé autour d’un bassin, le fameux bassin aux nymphéas qu’on retrouve dans les toiles de Claude Monet. Ce jardin et son bassin, dont l’eau provient d’un petit cours d’eau appelé le Ru, ont en fait été mis en place en 1893, 10 ans après l’installation de Claude Monet à Giverny. On y voit les fameux ponts d’inspiration japonaise et une multitude de plantes et fleurs dans un arrangement à la fois sauvage et organisé. Découvrir ce jardin après la pluie et alors que les rayons de soleil commençaient à pointer à travers le ciel nuageux était une véritable aubaine. Les températures douces faisaient que les plantes étaient encore fraîches pour un été. Ce jardin doit s’apprécier très différemment suivant la météo et les saisons de l’année. Il semble par contre fermé pendant les mois d’hiver. Un grand nombre de jardiniers permanents et temporaires sont présents pour l’entretien des deux jardins. L’autre jardin est le Clos Normand placé directement devant la maison sur un terrain descendant jusqu’à la route le séparant du Jardin d’eau. Toutes les allées de ce jardin ne sont pas ouvertes mais on peut en voir une très grande partie. Il n’y avait heureusement pas une grande foule lors de notre passage, ce qui n’a pas gâché notre visite. Et une fois qu’on s’est engagé à visiter la maison, une pluie forte s’est une nouvelle fois mise à tomber. Elle s’arrêta pratiquement au moment de la fin de notre visite de la maison.

estival ’23 (1)

Nos vacances en France pendant environ deux semaines et demi m’ont presque fait oublier l’existence de ce blog et la nécessité que je trouve à le mettre à jour régulièrement. Ou peut-être était-ce le Covid, qui nous attendait au retour au Japon, qui a détourné mon attention. Il n’a heureusement pas gâché ces vacances estivales, d’autant plus que ça faisait quelques années que nous n’étions pas allés en France. Notre dernier séjour remontait à l’été 2019. Cela faisait donc quatre longues années. C’est un sentiment étrange car j’ai tout de même l’impression que cette période a duré mais longtemps que le nombre des années qui la composent. Je pense que beaucoup entrevoient cette période des années Covid comme un bloc temporel à part, trois années 2020, 2021 et 2022, qu’on aurait du mal à séparer et dissocier. Nous n’étions même pas sûr de pouvoir aller en France cette année. Tout s’est décidé rapidement et sur le tard par rapport aux délais normalement nécessaires pour ce genre de longs voyages. Notre émotion en était d’autant plus grande à notre arrivée à Paris en tout début de matinée un samedi matin. J’avais du mal à retenir l’émotion de retrouver ma famille même si on communique régulièrement par visio-conférences entreposées. Notre passage en France a été bien rempli et je compte montrer ici quelques photos de nos découvertes sur plusieurs billets. On s’éloigne donc du Japon le temps de quelques billets, mais l’architecture, elle, continue à pointer son nez par moment. En fait, plus que l’architecture, récente ou ancienne, ce sont les jardins qui ont été la plupart du temps, l’objet de nos visites, à commencer par celui ci-dessus de l’Arboretum de la Vallée-aux-Loups, situé entre Châtenay-Malabry et Le Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine. Ce parc se trouve à proximité immédiate du parc boisé de la maison de Chateaubriand que nous avons également visité. Chateaubriand y prit refuge, s’exilant en dehors de Paris suite à la publication d’un article écrit en 1807 condamnant le despotisme de Napoléon. Depuis la maison de Chateaubriand, il suffit de traverser une petite route pour entrer gratuitement dans le domaine de 13ha de l’Arboretum. C’est un parc magnifique avec de nombreuses plantes originales, notamment un majestueux Cèdre Bleu Pleureur de l’Atlas, âgé de 150 ans. Il a une hauteur de 14 mètres avec un tronc de 5 mètres et dont les branches couvrent une surface de pratiquement 700m². Des chemins nous mènent dessous où on peut profiter de son aura pendant quelques instants. On pourrait même y rester des heures car un petit banc y est installé. Je me dis que je pourrais en inventer des histoires assis sous cet arbre, mais je n’ai malheureusement pas le temps de rêvasser. Les trois dernières photographies du billet nous amènent dans le centre de Paris pour une première visite rapide. Nous avions besoin de voir les grands monuments.