ネズミ・マウス

L’année 2020 sera sous le signe de la souris et on les voit apparaître un peu partout dans les rues de Tokyo, ici à Marunouchi. Le long de la Naka-dori qui devient piétonne le week-end et qui est illuminé le soir pendant les fêtes, on peut voir en ce moment des statues sur le thème du rugby. Elles ont dû être mises en place sur quelques bancs de la rue pendant la coupe du monde de rugby. On peut y voir des symboles culturels japonais comme un ninja ou un lutteur de sumo. Je choisis de prendre en photo le personnage de Chiko Chan que l’on regarde à la télévision en famille tous les samedi matin sur NHK, tout en prenant le petit déjeuner. Sur les murs de l’escalier montant au quai de la ligne Yamanote à la gare de Yurakuchō, je suis surpris de retrouver une illustration de Shohei Ōtomo, montrant un personnage féminin cyborg habillé d’un kimono. Il s’agit d’une illustration publicitaire pour la Sony PlayStation.

La fin de l’année approchant très vite, l’envie me reprend comme tous les ans de faire le point sur la fréquentation du site. Pendant cette année 2019, au moment où j’écris ces lignes, j’ai publié 137 billets, ce qui est un peu plus que l’année dernière avec 126 billets publiés (95 billets pour l’année 2017). Il faut croire que l’inspiration ne tarit pas malgré les années. Je continue à prendre des photographies tous les week-ends sans vraiment me lasser, ce qui nourrit sans cesse mon envie de créer de nouveaux articles pour les montrer. L’envie d’écrire sur les musiques je j’aime est aussi souvent le point de départ des textes. J’essaie en général de trouver un point en commun entre la musique dont je vais parler et les photographies que je vais montrer dans un même billet. C’est la raison pour laquelle je continue à mélanger les deux. Je pense aussi que c’est ce mélange des genres qui maintient une certaine singularité de Made in Tokyo, même si la logique n’est pas évidente au premier coup d’oeil. C’est certainement une raison pour laquelle Made in Tokyo ne trouve pas un large public. Il y a eu 16330 visites sur l’année 2019 (soit environ 45 visites par jour), ce qui est en baisse assez significative par rapport à l’année 2018 avec 19410 visites (53 visites par jour), prenant en compte que l’année 2018 avait connu un rebond par rapport à l’année précédente (17841 visites en 2017). L’augmentation du nombre de billets en 2019, bien qu’elle ne soit volontaire, n’a pas influé sur la fréquentation du site. Par contre, le nombre de commentaires sur les billets est en augmentation constante avec 62 commentaires (excluant les miens) en 2019 contre 55 en 2018 (et 46 en 2017). C’est une note positive sur ces statistiques. Ceci étant dit, je ne me base pas uniquement sur ces statistiques pour continuer ce site, sinon il y a longtemps que j’aurais arrêté. Les réseaux sociaux vont très certainement continuer à grignoter du terrain sur les formats plus classiques du blog comme celui-ci, et je ne m’attends pas à une augmentation du nombre de visiteurs. Je me réconforte toujours en me disant que ça me permet d’être plus personnel dans mes textes, même si je m’impose volontairement beaucoup de limitations. Je cherche aussi volontairement à maintenir une certaine distance avec le brouhaha des réseaux sociaux.

Images extraites des vidéos sur YouTube des morceaux 1999 et Romance ロマンス du groupe Hitsuji Bungaku 羊文学 sortis respectivement en décembre 2018 et en juillet 2019.

Je découvre à la radio le morceau 1999 du groupe Hitsuji Bungaku 羊文学 dont je n’avais jamais entendu parlé jusqu’à maintenant et j’aime beaucoup ce que j’entends pour son ambiance rock indé à tendance shoegaze. En fait, le son de ce morceau me rappelle un peu celui du groupe Kinoko Teikoku きのこ帝国 sur un album comme Eureka. Il y a une certaine nostalgie qui est transmise à travers ce morceau et j’y suis sensible, d’autant plus que cette année 1999 donnant le titre au morceau correspond à mon arrivée à Tokyo. L’autre morceau que j’écoute du groupe s’intitule Romance ロマンス sur le EP Kirameki きらめき sorti en juillet 2019. Ce morceau rock prend des accents plus pop et coloré comme la vidéo. J’aime beaucoup la voix de Moeka Shiotsuka 塩塚モエカ sur ce morceau en particulier, le rendant immédiatement très accrocheur. C’est une excellente découverte musicale en cette fin d’année. J’aurais découvert beaucoup de belles choses musicales cette année encore.